27.9.04

La France est fière d'exhiber son trou

Une information trouvée sur le site de l'Association de Défense des Assurés Sociaux et relayée par Chitah sur Chacun pour soi.

Le Canard enchaîné du 22 septembre s’intéresse à l’assemblée générale de l’Association internationale de Sécurité sociale (AISS), qui s’est tenue en Chine au début du mois. Le journal constate que "180 dirigeants français des caisses de protection sociale ont séjourné, aux frais de la princesse, dans les plus luxueux hôtels de Pékin", alors que les représentants allemands n’étaient que 30, ou les américains, 25.

"A croire que la France est fière de pouvoir exhiber son trou de la Sécu devant la terre entière", note le Canard.

"Le premier jour, le 12 septembre, les travaux n'ont été ouverts qu'à 16h30 pour se terminer par un coquetèle à 18 heures. Les 13, 14, 15 et 16 septembre ont été réservés à des cogitations de commissions techniques. Ce qui a permis aux congressistes, peu intéressés par ces bavardages, de s'initier aux beautés de la Cité interdite. De même n'était-il pas indispensable de consacrer son après-midi du 17 à suivre l'exposé - certes passionnant - sur la Sécurité sociale en République populaire de Chine. Enfin, les débats, qui devaient en principe se clore le 18 septembre, ont pris fin la veille."

"Selon l'un des anciens patrons français de la Sécu, cette part essentielle prise par la France au rayonnement de son système de protection sociale a coûté au bas mot 700 000 €."

"En 1995, au moment où les Français défilaient contre le plan Juppé, 135 représentants de la Sécu, s'étaient gobergés à Bali, à l'occasion d'un symposium du même tonneau. En fait d'économies, la Sécu provoque plutôt des tours de vices."

Ces 700 000 euros seraient donc le prix du rayonnement de la France ! La Sécu française rayonnerait-elle ?? En effet, d'après le physicien Stephen Hawking les trous noirs rayonnent, et la Sécu française, c'est un sacré trou noir qui aspire tout ce qui s'approche d'elle, sans espoir de retour ; le rayonnement qui en sort est infime, mais la destruction est assurée (y compris sa propre destruction, puisqu'on pense que les trous noirs finissent par s'évaporer).

25.9.04

Solidarité obligatoire = amour obligatoire

Je vous recommande chaudement le site d'un libertarien, Mickaël Mithra, heresie.org, qui propose de nombreux textes intéressants, dont un a particulièrement retenu mon attention : petit dialogue sur la solidarité obligatoire.

Il démontre que la solidarité obligatoire est fondamentalement et intrinsèquement immorale, qu'elle ne se justifie que par l’emploi de la violence, et qu'elle est inséparable du nationalisme (parce qu'on n'a pas encore réussi à convaincre les Japonais ou les Russes de cotiser eux aussi à notre chère - si chère - Sécurité sociale française).

Le passage le plus croustillant est celui dans lequel il répond à un contradicteur qui soutient l'idée d'un droit pour chacun à un minimum vital. Cet argumentaire fondé sur la notion de droit au minimum vital s’appliquant en particulier à l’amour, tous ceux qui se déclarent amoureux et qui constatent une absence de réciprocité devraient bénéficier de ce "minimum vital d'amour". Par conséquent, il serait légitime de forcer une personne à avoir des rapports sexuels avec ceux ou celles qui sont amoureux d’elles. Si on admet que la solidarité obligatoire se justifie, on doit dans ce cas accepter moralement le "viol légal".

Cela pour montrer que toutes les contributions obligatoires sont intolérables, le fait que les contributeurs les ressentent comme telles en est une preuve suffisante. La solidarité forcée est en fait à la vraie solidarité ce que la prostitution ou le viol sont à l'amour véritable.

22.9.04

Quelle égoïste je suis...

Cela n'a pas manqué, quelqu'un de ma famille m'a traitée d'égoïste parce que je voulais quitter la Sécu... S'en est suivie une explication à bâtons rompus.

Il y a deux sortes d'égoïsmes, celui qui consiste à dire "je m'occupe d'abord de mes affaires avant de m'occuper de celles des autres" (j'appelle ça égoïsme libéral) et l'autre qui consiste à dire "je veux que les autres s'occupent de mes affaires à ma place, parce que ça m'arrange bien" (je l'appelle égoïsme collectiviste).

Ce qui nous conduit aux deux sortes d'altruismes, l'altruisme libéral : "je m'occupe des autres quand je le peux et si je le veux" (par le bénévolat, les dons, la solidarité volontaire) et l'altruisme collectiviste :"je m'occupe des autres quand on m'y oblige" (impôts, solidarité forcée, cotisations obligatoires).

L'égoïsme collectiviste est de nos jours le plus répandu, entretenu par l'Etat, les syndicats, les politiciens démagogues, sous prétexte de solidarité. Il ne peut exister sans son pendant, l'altruisme collectiviste, qui mène à l'assistanat, à l'irresponsabilité et à l'esclavage soft version social-démocrate. Dans le cas de la SS à la française : à un déficit abyssal, au gaspillage, à l'appauvrissement de tous.

Une personne qui paye son assurance santé pour elle-même et pour sa famille : égoïsme libéral (égoïsme en apparence, car elle mutualise en fait les risques avec des milliers de personnes assurées elles-aussi).

Une personne qui cotise à la SS, avec dix ayant-droits qui sont couverts sans devoir cotiser : égoïsme collectiviste (sous le paravent de la "générosité" et de la "solidarité" nationale, bien sûr). J'ai le "droit" d'avoir des enfants, et la société a obligation de s'occuper d'eux !

Je vous laisse conclure lequel des deux est le plus moral, l'égoïsme collectiviste ou l'égoïsme libéral.

17.9.04

Troisième réponse de ma DRH

Résumé des épisodes précédents pour ceux qui arrivent seulement : ma DRH refuse que je souscrive une assurance santé privée en remplacement de l'assurance-maladie des salariés. Dans ses lettres elle invoque tour à tour la territorialité des lois, le régime "légal", la solidarité nationale et le droit divin du patron de décider à la place du salarié pour les affaires qui le concernent pourtant personnellement et exclusivement.

J'avais recentré mon discours, dans mes lettres précédentes, sur l'ordonnance du 19 avril 2001, qui permet à tout un chacun de s'assurer où il veut en matière de santé, retraite et chômage. La DRH en nie tout effet, en déclarant que cette ordonnance permet seulement de s'assurer auprès des mutuelles complémentaires et donc qu'elle n'apporte rien de nouveau ! Un bon gros mensonge. On se demande bien à quoi pourrait alors servir cette loi, et pourquoi le MLPS a oeuvré pendant dix ans pour la transcription de cette directive européenne, qui offre la possibilité pour tout assureur dûment agréé de couvrir n'importe quel risque et qui affirme qu'il est nécessaire de supprimer tout monopole dont jouissent certains organismes dans certains États membres pour la couverture de certains risques.

D'après les juristes du MLPS, le comportement de ma DRH, s'il se confirmait, serait qualifié des doux termes d'entrave à l'exercice d'un droit, de discrimination, d'extorsion de fonds, et relèverait du pénal (au secours Maître eolas !).

Que faire ? Que conseille le MLPS à ceux qui sont dans mon cas - nombreux, car les grandes entreprises refusent toute discussion et se contentent de relayer le plaidoyer pro domo de l'URSSAF, évidemment tout à fait partisan, le geôlier n'étant pas disposé à relâcher ses captifs ? Il conseille de s'adresser à un avocat spécialisé en droit social (lié au MLPS) pour mettre la DRH devant ses responsabilités. Contacté par téléphone, l'avocat m'indique qu'on aboutit en général à un consensus avec l'employeur et qu'il ne connaît pas de cas pour lesquels il ait fallu aller jusqu'au tribunal.

J'avoue que j'aurais préféré envoyer moi-même à ma DRH un document juridique un peu dissuasif, pour ne pas dire comminatoire. Il est vrai que l'intervention d'un avocat aura plus de poids, mais elle a également un prix (quelques centaines d'euros), et elle peut signifier le début d'un vrai bras de fer avec l'employeur. Je vais donc réfléchir quelque temps sur le sujet. Etre libérale, c'est d'abord se prendre en charge avant d'aller demander de l'aide à droite et à gauche, n'est-ce pas ?

Pourquoi ne suis-je pas allée directement voir ma DRH pour en causer ? D'abord parce qu'ils sont dans des bureaux à des dizaines de kilomètres de mon lieu de travail, ensuite parce que je préfère garder des traces écrites. Et je n'ai pas envie d'entendre de leur bouche les boniments que leur souffle l'URSSAF (auxquels ils croient peut-être sincèrement).

A tous ceux qui ont peur d'écrire à leur DRH ("ouh là ! je ne veux pas d'ennui avec mon patron") : eh bien vous avez tort ! Ma DRH m'a jusqu'ici répondu très civilement, même si sa réponse est décevante et montre un certain mépris des droits du salarié. Il y a un minimum de confiance entre salarié et employeur, sinon on se sépare (cela m'est arrivé à plusieurs reprises, je ne l'ai jamais regretté). Ecrivez, évitez les e-mails et le téléphone, montrez-leur que vous êtes bien informé(e), sans doute mieux qu'eux.

Ce qui est scandaleux est qu'en pratique l'exercice de ce droit, la liberté sociale, soit limité actuellement à ceux qui savent (avocats, professions de santé...), à ceux qui ont le temps et l'argent, aux forts en droit et en procédure. Pour une fois qu'une loi ouvre une nouvelle liberté, il a fallu que cela soit soigneusement étouffé par les syndicats, les administrations, les politiques, qui ont évidemment tous un très fort intérêt à garder le statu quo, alors qu'ils devraient informer le public. Cette "solidarité" dont ils parlent tellement et au nom de laquelle ils nous ponctionnent, elle s'exerce d'abord entre eux, de façon à perpétuer l'omerta.

Heureusement, le temps travaille contre eux... D'ici quelques années, si on se fie à l'exemple allemand (avec une libéralisation datant de 1996), un nombre non négligeable de personnes seront parties vers une assurance sociale de meilleure qualité, pour un meilleur prix, loin de la banqueroute collective qu'on nous organise aujourd'hui.

14.9.04

Record battu

Dans les Echos d'aujourd'hui un article sur la "reprise en main de l'assurance-maladie par le gouvernement" (ah bon, il ne l'avait pas déjà en main ?).

La Cour des comptes, dont on sait combien elle est utile et combien ses recommandations sont ordinairement suivies, dénonce "la plus forte dégradation financière de l'histoire de la Sécurité sociale". Record battu cette année, mais on espère battre le record à nouveau l'an prochain... Les prestations sociales frôlent les 30% du PIB (où va cet argent ? demandez aux syndicats "gestionnaires" et aux fonctionnaires ou para-fonctionnaires "responsables").

Bref, rien de neuf, ça fait vingt ou trente ans que ça dure. La santé ? ça va mieux que si c'était pire, aurait dit Michel Colucci. Le déficit ? Même pas mal ! L'avenir ? No future ! The flood after us !


11.9.04

Les Français, malades de la Sécu

D'après le Point, "+ 8,7 %, c'est la hausse des dépenses de médicaments lors du premier semestre 2004, selon la Caisse nationale d'assurance-maladie (CNAM). Une hausse supérieure à celle de l'ensemble des dépenses d'assurance-maladie, qui s'élève à 5,9 % pour la même période. "

Cette hausse n'est pas nouvelle, c'est le même phénomène chaque année. Antalgiques et psychotropes restent en tête des ventes. L'explication du vieillissement de la population ou de la cherté de certains médicaments ne tient pas.

Ce qui se passe est que le moral des Français au plus bas, ce que confirme un sondage CSA récent pour La Tribune. Il est vrai que la perspective que leur offre notre Etat Obèse Tout-puissant, Maître de la Pensée Unique Totalitaire, est bien morose : délocalisations, chômage, impôts, déficits en tous genres, poli-toquards collectivistes de droite et de gauche aussi incapables les uns que les autres. Ils ne croient même pas à l'efficacité de la réforme de l'assurance-maladie du bon docteur Douste. Par conséquent ils se gavent de Doliprane, Efferalgan, Dafalgan, Di-antalvic, Stilnox, Deroxat, Temesta, Prozac, etc., qui ne les aident pas davantage à voir la vérité en face - celle du Moloch étatique qui piétine impunément leur liberté et confisque leur propriété.

6.9.04

Achetez de la dette, achetez !

La machine folle ne s'arrêtera pas avant de s'écraser définitivement contre le mur. Le circuit du blanchiment de la dette sociale s'étend maintenant au secteur privé, de façon officielle, comme l'explique cet article des Echos du 19/08/2004.

Des banques privées comblent les découverts quotidiens de la Sécurité sociale

JEAN-FRANCIS PÉCRESSE

Les Français ne le savent pas, mais c’est grâce à des banques privées, françaises et étrangères, qu’ils continuent de percevoir normalement leurs remboursements maladie, leurs pensions de retraite ou leurs allocations familiales.

Pour éviter la cessation de paiements, la Sécurité sociale n’hésite plus à faire appel au secteur bancaire privé, alors qu’elle se contentait, jusque-là, des avances de la Caisse des Dépôts et Consignations (CDC). Après avoir emprunté, début juin, 3 milliards d’euros à 3 mois à quatre banques, deux françaises (Calyon et CDC Ixis pour 1 milliard d’euros chacune) et deux américaines (JP Morgan et City Group pour 500 millions d’euros chacune), l’Agence centrale des organismes de Sécurité sociale (Acoss) s’apprête à renouveler l’opération début septembre, pour un montant probablement trois fois plus important. Il s’agit, cette fois, de couvrir les quatre derniers mois de 2004. D’ici à la fin de l’année, les découverts du régime général pourraient encore dépasser, certains jours, les 30 milliards d’euros, car la reprise de la dette 2002-2004 effectuée au 1er septembre ne soulagera vraiment le compte de trésorerie que le 1er janvier 2005.

En plein débat sur la réforme de l’assurance-maladie, que l’opposition disait menacée de privatisation, le gouvernement n’a guère tenu à communiquer sur cette diversification sans précédent du financement de la Sécurité sociale. L’initiative s’inspire, pourtant, d’une pratique depuis longtemps en vigueur dans le régime paritaire d’assurance-chômage Unedic. Surtout, elle permet à la Sécurité sociale d’alléger un peu des charges d’intérêts évaluées à quelque 500 millions d’euros pour cette année. Les conditions financières consenties par les quatre banques retenues en juin sont, en effet, « nettement meilleures que celles de la CDC sur les avances prédéterminées », écrit l’Acoss dans sa dernière lettre interne. Selon nos informations, elles sont inférieures de 0,08 point à celles de la Caisse des Dépôts, ce qui permet à l’Acoss d’économiser 600 000 euros sur trois mois.

Appel d’offres sur-couvert

La Caisse des Dépôts pratique des taux calés sur le taux effectif moyen pondéré du marché monétaire au jour le jour en euro, l’Eonia (2,04 % aujourd’hui). Elle le majore de 0,07 % pour ses avances prédéterminées de 10 milliards d’euros. Or, pour garantir le versement des prestations, l’Acoss a régulièrement besoin d’emprunter à court terme à la CDC des sommes qui ont couramment atteint, cette année, 23 milliards d’euros. Elle est autorisée, par le Parlement, à le faire jusqu’à 33 milliards d’euros.

Avec de tels montants, le moindre gain sur les intérêts est bon à prendre. C’est pourquoi Bercy et la direction de la Sécurité sociale ont suggéré, en début d’année, que l’Acoss mette la CDC en concurrence avec d’autres établissements financiers spécialistes en valeurs du Trésor. Lancé le 19 mai,le premier appel d’offres a été sur-couvert, puisque treize banques privées ont répondu, proposant au total 17,5 milliards d’euros, six fois plus que le montant nécessaire. Preuve que la situation financière d’une Sécurité sociale pourtant lourdement endettée n’inquiète pas plus que cela les banquiers...


Elle n’inquiète pas les banquiers, qui ne jouent qu'un rôle d'intermédiaire, mais elle devrait inquiéter les épargnants, qui risquent bien au final d'être floués. Mais après tout, la sinistre SS reste bien, ce faisant, dans son "coeur de métier", qui est la destruction de l'économie française. Elle ruinera les épargnants qui auront acheté de la dette sociale, après avoir ruiné les Français par ses ponctions vampiriques toujours renouvelées.

3.9.04

Mais qui donc a quitté ?

Les sceptiques ne cessent de demander : "connaissez-vous vraiment quelqu’un qui ait quitté la Sécu ?" (sous-entendu : « vous voyez bien que c’est impossible »).
Non, je ne connais personne directement. Ce que je puis dire avec une bonne certitude est qu’un certain nombre de personnes ont quitté la Sécu :

  • si nous laissons de côté des précurseurs tels que Poucet et Pistre, le docteur Reichman a sans doute été un des premiers, il y a dix ans (dès le premier jour que la directive européenne est passée), avec 19 procès gagnés (certes, il faut aimer la procédure !) ;

  • le docteur Faustin, adhérent du MPLS, l’a quittée au mois de mars 2004 (voir l’article de juillet plus bas) ;

  • un grand nombre de travailleurs frontaliers, les premiers salariés à avoir goûté officiellement à la liberté sociale, sans être entravés par les réglementations soviétiques internes ;

  • un certain nombre d’indépendants et de professions libérales - d’après la rumeur publique ;

  • un certain nombre de chefs d’entreprise (qui peuvent choisir de vivre de dividendes plutôt que de salaires, et donc se soustraire complètement à la Sécu et à la CSG).

    Egalement quelques PME auraient franchi le pas (direction et salariés) et négocieraient des contrats de groupe (assurance maladie, indemnités journalières, accident du travail) avec certains assureurs étrangers.

    Si j’en crois le numéro de septembre de la revue Mieux Vivre Votre Argent (ce nom est tout un programme !), la démarche ne paraît plus du tout aussi extravagante qu’auparavant - les articles parus ces derniers mois ont commencé à banaliser le phénomène. On y apprend au passage que des assureurs français commencent à s’y mettre ! Voici l’encadré que publie Mieux Vivre en page 18, au milieu d’un article « la santé au prix fort » (qui récapitule les nouvelles ponctions apportées par la « réforme ») :

    Peut-on se passer de la Sécu ?

    La loi affirme le « caractère universel et obligatoire » de l’assurance maladie. Mais peut-on être assuré ailleurs qu’à la Sécurité Sociale ? Certains ont sauté le pas pour ne plus payer la CSG, ni la CRDS. La démarche est possible, dès lors qu’on n’est plus assujetti au régime d’assurance maladie, même si l’on est fiscalement domicilié en France. Ces pourfendeurs valident leur démarche en s’appuyant sur les directives européennes, transcrites dans le droit français en 2001, qui institueraient la possibilité pour tout assureur exerçant sur le sol européen de proposer un contrat d’assurance santé au premier euro. En somme, de court-circuiter la Sécu. Des assureurs étrangers proposent ce type de contrat, mais aussi des grossistes français comme April ou Solly Azar, en toute discrétion, il est vrai.


    Eh bien, les « grossistes » ne pourront plus compter sur la discrétion ! Pour les contacter :

  • April : http://www.april.fr/, propose une assurance "Premier Euro" pour les « non assujettis » ;

  • Solly Azar : http://www.sollyazar.com/ propose aux NARO ("non assujettis au régime obligatoire") un contrat au premier euro.


  • Un peu plus loin, Mieux Vivre propose aussi un article sur les complémentaires santé. On y apprend que la consommation médicale annuelle moyenne par habitant en France est de 2346 € (en 2003) et que la sinistre SS rembourse 5 € une paire de lunettes (verres + montures) payée 290 € (sans doute le pire taux de remboursement du monde ! myopes, cotisez-vous !).

    2.9.04

    Le pire système du monde

    Si d'aventure il vous arrive d'aller consulter un médecin spécialiste à 60 €, voire 100 € la consultation, regardez donc comment vous rembourse le "meilleur système du monde" : 16,10 € (70% d'une base de 23 €) - complétés royalement dans mon cas par ma mutuelle d'entreprise (appelée entre nous "Mutuelle des Pauvres") pour 7 €.

    Vous appelez ça une "assurance" maladie ? Une assurance est censée prendre en compte les besoins de ses clients : celui qui a une BMW attend d'autres prestations que celui qui a une Lada. La sécu, ce n'est pas une assurance, c'est une extorsion de fonds, une arnaque : on vous prend un maximum (2 mois de salaire par an) et on ne vous rembourse quasiment rien.

    Les gens sont tellement devenus des moutons prêts à la tonte qu'ils ont perdu tout sens critique et qu'ils se laissent appauvrir sans réagir par ces deux arnaques légales qui ont droit de cité, et qui tirent la France vers le bas depuis des décennies :

  • l'arnaque aux retraites : "je vous prends 1000 €, et si vous êtes sages je vous les rendrai (peut-être) dans 40 ans" ;

  • l'arnaque à la Sécu : "je vous prends 1000 €, et si vous avez quelque besoin en matière de santé je vous en rendrai 10".

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